Témoignage de la maman de Mehmet, 3 ans

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Je m’appelle Fulya, je suis la maman d’un petit garçon de 3 ans, Mehmet, né en 2018. Je vais vous raconter mon histoire pour expliquer comment j’ai commencé à empoisonner mon fils avec les écrans sans m’en rendre compte .
Mehmet, vers l’âge d’un an, est tombé très souvent malade : il a fait une bronchiolite, une gastroentérite, des poussées dentaires, de la fièvre … : le cauchemar. J’ai donc arrêté de sortir par
peur qu’il retombe malade. Au début il n’y avait pas d’écran, mais il était seul à la maison avec moi sans contact avec d’autres enfants.
Vers ses 18 mois, il a eu une invagination intestinale qui m’a fait très peur et à ce moment-là j’ai commencé à le mettre devant les écrans simplement pour pas le faire sortir et qu’il passe un hiver
sans qu’il tombe malade. Au final oui il n’est pas tombé malade ! mais mon fils a arrêté de vivre son enfance au moment où il devait s’épanouir ! C’était le moment pour bien grandir où il devait voir d’autres enfants : je l’ai bloqué par peur des maladies. Puis le confinement est arrivé et cela ne nous a pas aidé bien sûr. Il a arrêté de parler, il n’avait plus de contact visuel, il n’allait plus vers personne. J’ai vu des médecins et on m’a dit qu’il avait des troubles autistiques puis après plusieurs points
de vue on a compris que c’étaient les écrans qui ont fait régressé Mehmet.
On a diminué au début puis on a vu une évolution. A présent, les écrans sont complètement éteints, je sors beaucoup plus avec mon enfant, puis s’il tombe malade c’est pas grave il renforcera son système immunitaire (chose que j’ai retardé).

Les écrans sont éteints, la télévision n’est pas allumée et je n’utilise pas mon portable en sa présence. Je vois le changement de mon fils, il est heureux, il commence à répéter les mots, j’essaye de sortir tous les jours, je fais des activités.

je veux que mon fils grandisse comme un enfant normal, dehors

et non à la maison, enfermé devant un écran qui l’empoisonne .

Nb : La maman a tenu à ce que les vrais prénoms soient gardés