Les premières Assises de l’atttention auront lieu à Paris ler Février 2020

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CoSE et 20 associations se sont regroupées pour organiser une journée entière de débats et d’échanges autour de la captation de notre attention par les écrans. Cette journée aura lieu à Paris le 1er février 2020, dans la salle de la Bellevilloise (19-21 rue Boyer dans le XXème).

Inscription en ligne possible ici 

Pourquoi ces Assises ?

Notre attention est en danger. Elle est captée par des écrans de plus en plus souvent et de plus en plus longtemps, au profit d’entreprises qui ont assis leur modèle économique sur les revenus publicitaires et l’exploitation des données personnelles. Qu’il s’agisse des effets désastreux pour la santé et l’éducation des plus jeunes, ou des menaces qu’elle fait peser sur le vivre-ensemble, l’environnement et la souveraineté démocratique, la captation de notre attention par les écrans représente un problème majeur pour notre société.

La réponse commence seulement à émerger. Sur le terrain, médecins et enseignants s’organisent et lancent l’alerte, tandis que des associations s’engagent pour sensibiliser tous les publics.

Ainsi ces premières Assises de l’attention, organisées par un regroupement d’associations ayant chacune sa spécificité, viseront à dresser un état des lieux des enjeux tout en proposant des solutions concrètes, à destination notamment des candidats aux élections municipales, prévues un mois plus tard en mars 2020.

Matinée : les enfants face aux écrans

Dès leur plus jeune âge, les enfants sont les premiers exposés aux dangers des écrans, consommateurs précoces de contenus parfois inappropriés et particulièrement addictifs, comme en atteste un nombre croissant d’études. Toutefois, en dépit des alertes répétées d’acteurs de terrain qui font face à la désorientation des familles et à la multiplication des troubles liés à la surexposition aux écrans, aucune mesure n’est prise pour les protéger, et les écrans se multiplient dans les espaces publics comme à l’école ou dans les transports. La première table ronde, à partir des multiples effets des écrans sur les enfants, s’efforcera de dessiner des pistes de solutions pour y remédier. S’ensuivra un échange avec les associations engagées sur le terrain pour prévenir ces effets.

En présence de :

  • Sabine Duflo, psychologue, membre fondatrice du CoSE (Collectif contre la surexposition aux écrans), auteure de Quand les écrans deviennent neurotoxiques (Marabout, 2018)
  • Jean-Philippe Lachaux, directeur de recherche en neurosciences à l’INSERM, spécialiste de la question de l’attention dans l’éducation.
  • Karine Mauvilly, enseignante et essayiste, auteure du Désastre de l’école numérique (Seuil, 2016) et de Cyberminimalisme (Seuil, 2019).

Après-midi : attention et société, quels enjeux ?

Au-delà de l’urgence éducative et sanitaire, la dépendance aux écrans touche tout le monde et soulève des questions de société majeures. Notre attention, véritable « or gris », fait désormais l’objet d’une compétition acharnée de la part d’industries qui échappent à toute régulation économique, légale ou démocratique. Leurs profits se font pourtant au détriment de notre attention, avec des incidences sur le lien social, l’environnement et la souveraineté politique. Aussi la troisième table ronde tentera-t-elle de présenter les enjeux de cette économie de l’attention et d’envisager des pistes pour la mise en place d’éléments de régulation. Suivra un échange avec les associations engagées sur ces champs.

En présence de :

  • Cédric Biagini, fondateur et directeur des Éditions de l’Échappée, coordinateur de l’ouvrage Critiques de l’école numérique (L’Échappée, 2019).
  • Yves Citton, professeur de littérature et médias à l’Université Paris 8, et auteur de L’Économie de l’attention : nouvel horizon du capitalisme ? (Seuil, 2014) et Pour une écologie de l’attention (Seuil, 2014).
  • Antoinette Rouvroy, chercheure au Fonds national de recherche scientifique belge et professeur à l’Université de Namur, spécialiste de la «gouvernementalité algorithmique».

une journée entière de débats et d’échanges autour de la captation de notre attention par les écrans. 

 Cette journée aura lieu à Paris le 1er février 2020, dans la salle de la Bellevilloise (19-21 rue Boyer dans le XXème).

Inscription en ligne possible ici 

Pourquoi ces Assises ?

Notre attention est en danger. Elle est captée par des écrans de plus en plus souvent et de plus en plus longtemps, au profit d’entreprises qui ont assis leur modèle économique sur les revenus publicitaires et l’exploitation des données personnelles. Qu’il s’agisse des effets désastreux pour la santé et l’éducation des plus jeunes, ou des menaces qu’elle fait peser sur le vivre-ensemble, l’environnement et la souveraineté démocratique, la captation de notre attention par les écrans représente un problème majeur pour notre société.

La réponse commence seulement à émerger. Sur le terrain, médecins et enseignants s’organisent et lancent l’alerte, tandis que des associations s’engagent pour sensibiliser tous les publics.

Ainsi ces premières Assises de l’attention, organisées par un regroupement d’associations ayant chacune sa spécificité, viseront à dresser un état des lieux des enjeux tout en proposant des solutions concrètes, à destination notamment des candidats aux élections municipales, prévues un mois plus tard en mars 2020.

Matinée : les enfants face aux écrans

Dès leur plus jeune âge, les enfants sont les premiers exposés aux dangers des écrans, consommateurs précoces de contenus parfois inappropriés et particulièrement addictifs, comme en atteste un nombre croissant d’études. Toutefois, en dépit des alertes répétées d’acteurs de terrain qui font face à la désorientation des familles et à la multiplication des troubles liés à la surexposition aux écrans, aucune mesure n’est prise pour les protéger, et les écrans se multiplient dans les espaces publics comme à l’école ou dans les transports. La première table ronde, à partir des multiples effets des écrans sur les enfants, s’efforcera de dessiner des pistes de solutions pour y remédier. S’ensuivra un échange avec les associations engagées sur le terrain pour prévenir ces effets.

En présence de :

  • Sabine Duflo, psychologue, membre fondatrice du CoSE (Collectif contre la surexposition aux écrans), auteure de Quand les écrans deviennent neurotoxiques (Marabout, 2018)
  • Jean-Philippe Lachaux, directeur de recherche en neurosciences à l’INSERM, spécialiste de la question de l’attention dans l’éducation.
  • Karine Mauvilly, enseignante et essayiste, auteure du Désastre de l’école numérique (Seuil, 2016) et de Cyberminimalisme (Seuil, 2019).

Après-midi : attention et société, quels enjeux ?

Au-delà de l’urgence éducative et sanitaire, la dépendance aux écrans touche tout le monde et soulève des questions de société majeures. Notre attention, véritable « or gris », fait désormais l’objet d’une compétition acharnée de la part d’industries qui échappent à toute régulation économique, légale ou démocratique. Leurs profits se font pourtant au détriment de notre attention, avec des incidences sur le lien social, l’environnement et la souveraineté politique. Aussi la troisième table ronde tentera-t-elle de présenter les enjeux de cette économie de l’attention et d’envisager des pistes pour la mise en place d’éléments de régulation. Suivra un échange avec les associations engagées sur ces champs.

En présence de :

  • Cédric Biagini, fondateur et directeur des Éditions de l’Échappée, coordinateur de l’ouvrage Critiques de l’école numérique (L’Échappée, 2019).
  • Yves Citton, professeur de littérature et médias à l’Université Paris 8, et auteur de L’Économie de l’attention : nouvel horizon du capitalisme ? (Seuil, 2014) et Pour une écologie de l’attention (Seuil, 2014).
  • Antoinette Rouvroy, chercheure au Fonds national de recherche scientifique belge et professeur à l’Université de Namur, spécialiste de la «gouvernementalité algorithmique».

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