DGESCO le 7 Février 2018
L’écoute était attentive et bienveillante. Il a quand même fallu que nous précisions que nous n’étions pas technophobes.
Nous avons lu des témoignages reçus, exposés nos constats de terrain à propos des enfants de 3 ans à 18 ans, avec l’évolution récente de l’exposition aux écrans : nos auditeurs ouvraient de grands yeux… : effets des écrans sur les petits, problèmes des écrans que les enfants rapportent chez eux, troubles de l’attention, problème des smartphones et tablettes dès 9 ans (plus de supervision possible, plus de limites dans le temps, dans l’espace, dans l’accès à Internet, dans le filtrage des contenus), « bring your own device » (BYOD), etc..
Brigitte Moltrecht a minoré le graphe de la DGESCO (on prend davantage les troubles en compte, etc…), M. Leroux a dit qu’il y a avait quand même des vertus pédagogiques pour apprendre à lire et à compter, qu’ils étaient en train d’expérimenter, que ce n’est pas normal que les enseignants mettent les enfants devant la télé quand il pleut, qu’ils ne renouvellent plus les financements pour les équipements des élèves au niveau national. La question des équipements par les collectivités locales (région, départements, mairies) reste entière, avec un problème de compétence (pédagogiques) que nous avons posé.
La question du portable au collège doit faire l’objet d’une clarification sur l’application concrète de la mise en application.
Ils proposent d’inclure dans la mallette des parents des info de prévention sur les écrans : devrait être distribuée à tous les parents…
Reste que nos propositions vont à l’encontre de « l’école numérique » en plein développement. Nous étions d’ailleurs reçus dans les bureaux de la DNE, la Direction du numérique pour l’éducation…
Conclusion :
– M. Grosse : « J’ai beaucoup appris, dommage que notre responsable numérique ne soit pas là ! »
– Envoyez-nous un dossier avec les études, les vidéos importantes.
– Ecrivez-nous toutes vos demandes et préconisations